La banque africaine de développement (BAD) vient de classer les pays africains en trois catégories – bons élèves, élèves assez bons et élèves faibles – en fonction de leur capacité à maîtriser l’inflation. La banque identifie également les pays qui devraient connaître des coûts de la vie relativement élevés en 2024.
Hausse du prix du riz, du l’huile végétale, du maïs, du blé, du sucre, du lait ou encore de la viande. En 2023, les augmentations des prix des produits de base, les tensions géopolitiques et les perturbations des chaînes d’approvisionnement ont exacerbé les pressions inflationnistes sur les ménages en Afrique, mettant à rude épreuve les économies déjà fragiles de la région.
Selon Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, «les pressions inflationnistes en Afrique restent profondément enracinées et ont réduit le pouvoir d’achat des populations, ce qui a eu une incidence négative sur leurs moyens de subsistance».
Le dirigeant indique que l’augmentation du coût de la vie fait partie des multiples crises auxquelles l’Afrique est confrontée, et cela a contribué au ralentissement de la croissance économique de la région.
Soulignons que l’inflation moyenne sur le continent a été estimée à 17,8 % en 2023, soit une augmentation de 3,6 points de pourcentage par rapport à 2022 et près du double de la moyenne de 10,1 % observée au cours des cinq années précédant la pandémie (2015-2019). Cela dit, à quoi s’attendre en 2024 ?
Dans son dernier rapport intitulé Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique, dévoilé le 16 février dernier, la Banque africaine de développement (BAD) présente un panorama des performances économiques des pays du continent, ainsi qu’une analyse de l’inflation.
À cette fin, la banque a classé les pays africains en trois catégories en termes d’évolution prévue de l’inflation pour l’année 2024: les bons élèves, les élèves assez bons et les élèves faibles.
Source: LE360Economie