Meta semble déterminée à relancer son projet de lunettes connectées intégrant la reconnaissance faciale, une initiative qui avait initialement été mise de côté à cause des préoccupations liées à la vie privée. Malgré les critiques et les polémiques qui entourent cette technologie intrusive, l’entreprise envisage d’introduire une fonction novatrice, désignée sous le nom de « super sensing ». Cette fonctionnalité permettra aux utilisateurs d’identifier rapidement les personnes qu’ils croisent, en offrant des informations contextuelles sur elles.
Connu sous les noms de code « Aperol » et « Bellini », l’objectif est d’explorer les implications techniques et éthiques de l’intégration de la reconnaissance faciale dans un dispositif portable. Bien que des inquiétudes persistent sur la collecte non consensuelle de données personnelles, Meta semble prête à ajuster sa politique de confidentialité pour répondre aux exigences croissantes des utilisateurs en matière de sécurité.
Les nouvelles lunettes connectées, attendues pour 2026, incorporeront un petit écran capable d’afficher des notifications dans le champ de vision de l’utilisateur, facilitant ainsi l’interaction avec le monde numérique tout en marchant dans la rue. Cependant, des défis demeurent. Les prototypes actuels souffrent encore de limitations sur le plan de l’autonomie, pouvant enregistrer uniquement 30 minutes de vidéo avec la technologie d’intelligence artificielle activée.
Un autre sujet de préoccupation est la modification des conditions d’utilisation, qui pourrait permettre une activation automatique de la caméra, suscitant des inquiétudes quant au respect de la vie privée. Alors que de nombreux gouvernements et organismes de réglementation s’attaquent aux technologies de reconnaissance faciale, un assouplissement des réglementations aux États-Unis pourrait inciter Meta à avancer dans le développement de ces lunettes, considérées auparavant comme trop intrusives pour le grand public.
En somme, bien que la technologie de reconnaissance faciale soulève des problèmes éthiques, Meta semble déterminée à innover dans ce domaine. Les prochaines étapes de ce projet seront scrutées de près par les défenseurs de la vie privée et les consommateurs, soucieux de l’impact que ces dispositifs pourraient avoir sur leur quotidien.