Schneider Electric se met à son tour à l’heure de l’intelligence artificielle. Et l’entreprise souhaite aussi faire profiter les particuliers de cette technologie.
Depuis l’émergence de ChatGPT, l’intelligence artificielle affiche de telles performances que tous les secteurs se sont mis à étudier comment ils pouvaient utiliser ces nouveaux outils à leur avantage. C’est ce que fait aussi de son côté Schneider Electric, qui souhaite pouvoir user de l’IA à plusieurs niveaux pour améliorer ses services. Ce qui pourrait se traduire par de potentielles économies au niveau de la facture d’électricité !
Microgrid Advisor, pour vous servir
« Microgrid Advisor ». C’est un nom qui ne vous dit pas grand-chose, mais qui est celui d’un outil, perfectionné par l’IA, que Schneider Electric met à disposition des professionnels. « Il est capable de prédire la consommation de votre immeuble dans les 48 heures (actualisé tous les quarts d’heure), de prédire la production de vos panneaux solaires, de vos batteries, la qualité du réseau pour les prochaines 48 heures et après d’optimiser » a indiqué à l’AFP le responsable IA chez Schneider Electric Philippe Rambach.
Un outil qui n’est pour le moment pas disponible si vous êtes un simple particulier. Pour ce public, il faudra attendre l’été, période durant laquelle il commencera à être commercialisé de manière beaucoup plus large, sous la marque « Wiser ».
L’IA aussi utilisée en interne
Schneider Electric veut par ailleurs s’emparer plus largement de l’IA, en la proposant d’un côté au marché, et de l’autre en l’utilisant en interne. Le géant français souhaite mettre en effet en place un système basé sur l’IA qui recommande à ses vendeurs quel produit proposer selon le client qu’il a face à lui.
Pour donner naissance à une telle machine, Schneider Electric a, comme tous ceux qui développent leur IA, dû utiliser un nombre très élevé de données. Ce sont ainsi 2 millions de devis produits sur une période de cinq ans qui ont servi à alimenter la machine, pour affiner son jugement. L’entreprise française est-elle précurseure ?
Source : La Croix