Le marché des voitures électriques va continuer à se développer cette année. Et avec une belle croissance, si l’on en croit les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Pour décarboner nos économies, il est nécessaire de s’attaquer à l’un des plus gros émetteurs de CO2 au monde, à savoir les véhicules fonctionnant avec un moteur à explosion. Dans ce cadre, la voiture électrique est à ce jour la meilleure alternative, raison pour laquelle depuis plusieurs années toutes les autorités du monde la mettent en avant. Résultat, il y a de plus en plus de personnes qui achètent un de ces véhicules. Une tendance qui se confirme encore en 2024.
17 millions de voitures électriques seront vendues en 2024
Les constructeurs de véhicules électriques vont pouvoir sourire. Car l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une croissance forte des ventes mondiales dans ce secteur durant l’année 2024. Selon ses chiffres, c’est une augmentation de près de 20% qui peut être attendue, avec un nombre de véhicules vendus passant de 14 millions l’an dernier à 17 millions pour l’ensemble de l’année 2024.
Un chiffre qui commence à devenir important, puisque les ventes de voiture électrique représenteront en 2024 un cinquième des ventes totales de voiture dans le monde. Autre signe que la hausse est rapide, les ventes effectuées durant le premier trimestre 2024 représentent à elles seules l’ensemble des ventes de véhicules électriques comptabilisées dans le monde pour l’année 2020.
La Chine, bien devant les États-Unis et l’Europe
Mais si l’horizon semble dégagé, les chiffres globaux cachent de fortes disparités régionales. Ainsi, sur les 17 millions de véhicules électriques qui seront vendus cette année, 10 millions le seront pour la seule Chine. Et si environ une voiture sur deux achetée en Chine en 2024 sera électrique, ce ratio passe ensuite à un sur quatre pour l’Europe, et à un sur neuf pour les États-Unis.
L’AIE pointe une raison majeure pour ces différences : les prix. Il est en effet toujours plus avantageux financièrement d’acheter un véhicule traditionnel qu’un véhicule électrique en Europe et aux États-Unis. Au contraire, note l’agence, en Chine l’an dernier, les deux tiers des voitures électriques vendues étaient moins chères que leurs équivalents à essence. Un problème sur lequel devrait se poser l’Union européenne ?