Au début du mois, Shell avait annoncé son intention de se délester de ses participations dans le segment aval de l’industrie pétrogazière en Afrique du Sud, conformément à sa politique énergétique.
Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell a concrétisé cette intention annoncée il y a quelques semaines en se délestant des intérêts qu’il détenait dans le segment aval de l’industrie pétrogazière sud-africaine via Shell Downstream South Africa.
Selon des informations relayées mardi 28 mai, la compagnie pétrolière a conclu un accord impliquant sa compatriote BP. Les deux sociétés ont convenu de céder les 50 % de participations qu’elles détenaient chacune dans SAPREF, la plus grande raffinerie de pétrole brut d’Afrique du Sud, au Central Energy Fund (CEF).
À travers ce deal, cette entreprise publique, établie pour soutenir la sécurité de l’approvisionnement énergétique de l’Afrique du Sud, acquiert diverses infrastructures associées au traitement, au stockage et à l’importation de pétrole brut.
Toutefois, les opérations de commercialisation de BP Southern Africa, la filiale sud-africaine de BP, les activités en lien avec le terminal Island View, ainsi que les opérations de fabrication de lubrifiants et de graisses de Blendcor ne sont pas comprises dans la transaction, qui doit encore être approuvée par les autorités.
Pour BP et Shell, cette opération reflète leur stratégie énergétique conforme à leurs ambitions en matière de transition énergétique. En revanche, « l’acquisition de ces actifs soutient la politique d’investissement et de croissance du CEF dans la chaîne de valeur de l’énergie » de l’Afrique du Sud.
Source : Agence Ecofin