La Société Générale se désengage progressivement d’Afrique, récemment en cédant ses parts au Cameroun. Au Sénégal, l’État a exercé son droit de préemption pour racheter les actions de la banque locale.
Le ministre des Finances a expliqué qu’il avait prévu une lettre à la maison mère pour faire valoir ce droit en cas de cession de la banque. L’objectif est de renforcer la souveraineté financière du pays, qui cherche à prendre le contrôle du secteur bancaire, majoritairement étrangé.
Le rachat de la filiale pourrait s’élever à environ 268 millions d’euros (175 milliards FCFA) et est soutenu par le président sénégalais. L’économiste Magaye Gaye considère cette acquisition comme une bonne initiative pour le financement du pays, qui a des besoins de 18 000 milliards de FCFA pour les cinq prochaines années, mais il appelle à une évaluation minutieuse du prix.
Pour rappel, le 21 novembre 2024, Bassirou Diomaye Faye a reçu en présence du ministre des Finances et du Budget, les représentants de la Société Générale qui ont réaffirmé leur soutien au Sénégal dans sa vision 2050, en explorant des projets de financement pour l’énergie, la santé et l’éducation afin accélérer la transformation socio-économique du pays.
FATOUMATA BA