En 2026, Dakar deviendra la première ville africaine à accueillir les Jeux Olympiques de la Jeunesse, une édition prometteuse bien plus qu’un simple événement sportif. Selon une étude du Cabinet Gaye et Associés Consulting (GAC), dirigé par le professeur Babacar Gaye, cette manifestation constitue une opportunité unique pour catalyser la croissance économique, créer des milliers d’emplois et renforcer la cohésion sociale du Sénégal. Dakar 2026 se présente ainsi comme un modèle de gouvernance innovant et durable pour les véritables grands événements en Afrique.
Selon cette analyse prospective, les JOJ pourraient générer d’ici à 2026 une croissance supplémentaire de près de 649 milliards FCFA, soit environ 1% du PIB, et créer plus de 30 000 emplois. Les recettes fiscales additionnelles sont estimées à 97 milliards FCFA. L’année 2026 devrait marquer un pic économique avec plus de la moitié des retombées totales de l’événement.
Le cabinet GAC insiste sur une gouvernance rigoureuse, un fort ancrage local des dépenses, et une reconversion efficace des infrastructures pour maximiser l’impact et éviter les erreurs des JOJ précédents, à l’image des modèles contrastés de Lausanne 2020 (sobriété et durabilité) et Buenos Aires 2018 (coûts élevés).
Au-delà de l’événement, Dakar 2026 peut poser les bases d’un héritage durable : faire du Sénégal un hub africain du sport et du tourisme, renforcer ses chaînes de valeur locales dans divers secteurs, et contribuer à la Vision Sénégal 2050 pour une prospérité inclusive.
Le succès des JOJ sera aussi un test pour la capacité du Sénégal à combiner excellence sportive, gestion financière rigoureuse et transformation économique durable. En résumé, chaque franc investi doit impérativement se traduire en valeur ajoutée, emplois et cohésion sociale.
Dakar 2026 est plus qu’un événement sportif, c’est une chance unique pour le Sénégal d’instaurer un modèle africain de gouvernance des grands événements.
Mame Malick Ciss














































