Le Guichet unique, un outil d’une importance capitale, continue de jouer un rôle déterminant dans le processus de modernisation du Port autonome de Dakar. Cette initiative a permis d’obtenir des résultats probants. En une année et demie d’activités, cet outil a traité 29 000 dossiers de transit, géré 46 900 conteneurs via des interfaces digitales et délivré 7 500 bons d’enlèvement en temps réel.
Selon le communiqué, les mêmes évolutions ont été constatées au Mali et dans l’hinterland. Cette même source indique que le Guichet unique a également permis une traçabilité renforcée des marchandises en transit, une réduction des coûts liés aux retards administratifs, ainsi qu’une collaboration transfrontalière facilitée par le partage sécurisé des données. Portée par le Port autonome de Dakar, en partenariat avec l’Administration des douanes, Cap Sénégal et Gaïnde 2000,, partenaire technique, cette initiative complète la dématérialisation intégrale des formalités douanières mise en place en janvier 2024.
Ces avancées viennent renforcer les efforts du Sénégal dans la dématérialisation des formalités douanières. Dans cette dynamique, l’Alliance Africaine pour le Commerce Électronique (AACE), en collaboration avec l’UEMOA et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), entité de la Banque Islamique de Développement (BID), participe également à cette volonté de dématérialisation. En effet, ces entités ont lancé une phase pilote entre le Sénégal et le Mali pour faciliter les échanges commerciaux. Cette opération, bien accueillie par les pays concernés, vise à créer un Guichet Unique Régional.
Les résultats obtenus par le Port autonome de Dakar constituent un levier majeur pour accélérer la dématérialisation et l’adoption rapide d’un Guichet Unique Régional. Ce projet d’envergure a pour objectif de simplifier toutes les procédures d’import-export. Par ailleurs, il permet de réduire les délais de traitement des opérations commerciales, d’éliminer les problèmes d’authenticité des certificats, de diminuer les frais administratifs et logistiques, et d’augmenter les échanges commerciaux dans la zone UEMOA.
Mame Malick Ciss