Noland Arbaugh, 29 ans et paralysé, peut désormais jouer aux échecs et contrôler son ordinateur grâce a un implant dans son cerveau, a annoncé l’entreprise d’Elon Musk ce mercredi 20 mars.
Tout se passe désormais dans le cerveau. Le visage de Noland, 29 ans et premier patient de Neuralink, a été dévoilé par l’entreprise d’Elon Musk ce mercredi 20 mars. Dans une vidéo publiée sur le réseau social X, on le voit jouer aux échecs… en contrôlant son ordinateur par la pensée.
« Tu vois ce curseur sur l’écran? C’est moi… C’est grâce à mon cerveau. C’est plutôt cool », déclare Noland, en coupant la musique sur son ordinateur et en déplaçant son cavalier.
Paralysé depuis huit ans après avoir été victime d’un accident de plongée, Noland a reçu le premier implant Neuralink il y a moins de deux mois. « L’opération s’est bien passée », raconte-t-il. « Je veux remercier Neuralink pour ce travail, je pense que ça va changer le monde », poursuit le presque trentenaire.
« Par la seule force de la pensée »
C’est la première fois que Noland apparaît en public et qu’un test de l’implant Neuralink sur un être humain est diffusé en direct vidéo. Noland « peut contrôler un ordinateur et jouer à des jeux vidéo par la seule force de la pensée », se félicite Elon Musk, à l’initiative du projet.
Pour le milliardaire, les implants neuronaux doivent permettre de créer des puces pour lutter contre des syndromes comme l’obésité, l’autisme, mais aussi la dépression et la schizophrénie.
Neuralink fait cependant l’objet de nombreuses questions éthiques après avoir été plusieurs fois rappelé à l’ordre par les autorités américaines, qui lui ont toutefois donné un feu vert pour les tests sur des humains au printemps 2023.
Depuis trois ans, l’entreprise américaine cherche à démontrer qu’il est possible de créer des « humains augmentés » avec des résultats notables. En 2021, Elon Musk avait implanté une des puces Neuralink dans un singe, qui pouvait alors jouer au jeu « Pong » simplement par la pensée.
Une plainte avait néanmoins été déposée en raison de soupçons de maltraitance envers les animaux. Sur les 23 singes utilisés dans le cadre de ce test, seuls 7 avaient survécu.
Source: BFMTV