Les technologies de l’information et de la communication (TIC) offrent un potentiel considérable pour renforcer la gouvernance et favoriser le progrès économique et social en Afrique. Il est donc crucial pour les gouvernements africains d’embrasser ces avancées et de s’adapter aux changements qu’elles peuvent engendrer.
L’organisation internationale SciTech DiploHub, basée à Barcelone et reconnue dans les domaines de la science, de la technologie et des affaires internationales, a dévoilé le lundi 6 mai le lancement d’un Centre de diplomatie scientifique pour l’Afrique à Kigali, au Rwanda. Cette initiative vise à coordonner les efforts entre scientifiques, diplomates, décideurs politiques, entrepreneurs technologiques et entreprises multinationales afin de promouvoir la recherche collaborative et le développement technologique en Afrique.
Selon Alexis Roig, PDG de SciTech DiploHub, ce projet représente « une étape stratégique pour renforcer la coopération internationale entre les principales institutions de recherche, les universités et les entreprises de l’écosystème scientifique et technologique en pleine expansion en Afrique« .
Le projet, soutenu par SciTech DiploHub en collaboration avec les autorités municipales de Barcelone et de Kigali, le gouvernement du Rwanda, le Réseau des académies scientifiques africaines (NASAC) regroupant plus de 30 académies sur le continent, ainsi que l’Association des universités africaines comptant plus de 400 établissements dans 50 pays africains, impliquera également plus de trente universités, organisations et centres de recherche espagnols membres du réseau SciTech DiploHub.
Grâce à un investissement initial de plus de 3 millions d’euros jusqu’en 2028, provenant des institutions fondatrices et des fonds de la Commission européenne via le système de cofinancement de l’Agenda d’innovation Union africaine – Union européenne, le Centre formera plus de 2 500 professionnels africains en diplomatie scientifique et technologique au cours des trois premières années d’activité. Il apportera également un soutien au développement de nouvelles stratégies en matière de politique scientifique pour une vingtaine de gouvernements nationaux et locaux de la région.
La Rédaction