À partir du 2 janvier 2026, le Port de Dakar et les douanes sénégalaises vont tester un nouveau système entièrement dématérialisé pour gérer les documents qui permettent de sortir les marchandises du port.
Jusqu’à présent, même si une partie du processus était déjà numérisée, les fameux « Bons à Délivrer » nécessitaient encore des validations manuelles et des échanges techniques qui n’étaient pas connectés entre eux. Résultat : des délais plus longs et des risques d’erreurs.
Le nouveau dispositif va interconnecter les systèmes informatiques de tous ceux qui travaillent autour du port. Les demandes seront traitées automatiquement, presque instantanément, via le Guichet unique portuaire électronique.
Cette avancée technique s’appuie sur un protocole signé en juin dernier entre le port, les douanes et leurs partenaires informatiques. C’est la suite logique des efforts de modernisation engagés depuis quelques années, qui avaient déjà vu arriver une nouvelle plateforme en 2024.
Pour le Sénégal, c’est un enjeu économique important car le port de Dakar représente à lui seul la quasi-totalité des recettes douanières du pays. L’objectif est de réduire les temps de traitement, de mieux tracer les opérations et de sécuriser davantage les flux de marchandises.
Les entreprises qui utilisent le port devraient aussi y gagner avec des charges administratives allégées et une meilleure visibilité sur l’état d’avancement de leurs démarches.
Ndeye Dieynaba Traoré





















































