Le mardi 11 mars, la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans le secteur privé, a annoncé sa coopération avec le gouvernement sénégalais pour ce projet de numérisation des subventions agricoles. Ce programme, dirigé par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, a pour but d’améliorer la transparence et l’efficacité de la distribution des aides dans des filières stratégiques, notamment l’arachide, le maïs, le niébé et le riz.
Le projet repose sur l’expertise technique de l’IFC, qui collabore avec le ministère et divers partenaires pour élaborer et mettre en œuvre un plan de numérisation. L’intention est de structurer efficacement la distribution des intrants agricoles, garantissant des subventions transparentes et bien gérées.
Avec un budget de 500 000 dollars, approuvé le 29 juillet, ce projet ambitionne de renforcer le secteur agricole pour favoriser la souveraineté alimentaire du Sénégal. La numérisation des paiements sera clé pour assurer une distribution rapide et traçable des subventions, ce qui soutiendra les agriculteurs et augmentera la productivité des filières essentielles.
Selon la Banque africaine de développement, les petits exploitants représentent plus de 70 % de la production alimentaire en Afrique et soutiennent des millions de ménages ruraux. Cependant, ces agriculteurs rencontrent des défis considérables : accès limité aux intrants abordables, mécanismes de financement déficients, et services de conseil rares. La numérisation des subventions vise à répondre à ces difficultés tout en améliorant la transparence et en facilitant l’accès à l’information.