La facture électronique, est le nouveau dispositif mise en place par le gouvernement du Sénégal afin de moderniser l’administration fiscale et améliorer la collecte des recettes publique. La transition vers l’électronique est un moyen pour sécuriser la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). « Cela permet de digitaliser les factures pour que cela ait une traçabilité. C’est, dans un premier temps, une méthode pour non seulement sécuriser la TVA, mais aussi pour rendre beaucoup plus performant notre système de collecte des impôts. C’est un premier pas même vers la facture normalisée. Parce que nous avons un secteur d’impôt très dynamique, qui très souvent, supporte certes l’impôt, mais ne le collecte pas », renseigne le fiscaliste Mamadou Ngom.
En d’autres termes, l’enseignant chercheur à la Faseg, explique que la TVA n’est pas une taxe mais plutôt un impôt liquide, qui ne crée pas d’effet de cascade. Selon lui, il y a 189 pays dans le monde qui pratiquent la TVA et elle est facturée aux consommateurs.
« On peut le récupérer, le collecter à plusieurs reprises, donc à plusieurs stades de l’exploitation. C’est ce qui fait qu’il est réputé être non seulement l’impôt le plus liquide, mais aussi le plus sécurisé. C’est un impôt aussi neutre qui n’impacte pas sur l’activité de l’entreprise », fait-il savoir.
Pour atteindre l’objectif global de la Stratégie nationale de développement (Snd) 2025-2029, les nouvelles autorités privilégient la modernisation de l’administration fiscale notamment le trésor public qui exige désormais une facturation électronique de tous les services pour éviter toute fraude à la TVA, de sécuriser les recettes fiscales et d’avoir un système fiscale plus dynamique.
FATOUMATA BA