Microsoft et Apple renoncent à leur siège d’observateur au conseil d’administration d’OpenAI, une décision motivée par les préoccupations croissantes des autorités de régulation concernant la concurrence dans le domaine de l’IA.
Dans un revirement de situation inattendu, Microsoft et Apple ont décidé de ne pas occuper leur siège d’observateur au conseil d’administration d’OpenAI. Cette décision intervient alors que les régulateurs américains et européens intensifient leur surveillance des investissements des géants de la tech dans les start-up d’intelligence artificielle (IA).
Un contexte de méfiance accrue envers les GAFAM
La Federal Trade Commission (FTC) américaine a ouvert une enquête en janvier sur les investissements des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) dans les entreprises d’IA, notamment Anthropic. La Commission européenne a également exprimé des préoccupations concernant le partenariat entre Microsoft et OpenAI, laissant entendre qu’une enquête pourrait être ouverte.
Microsoft et Apple : des motivations différentes
Microsoft, qui avait investi 13 milliards de dollars dans OpenAI, a justifié son retrait en affirmant que sa position d’observateur n’était plus « nécessaire », ayant atteint ses objectifs de compréhension du fonctionnement du conseil d’administration.
Apple, quant à elle, avait initialement prévu d’envoyer Phil Schiller, un vétéran de l’entreprise, pour assister aux réunions du conseil d’OpenAI. Cependant, la firme de Cupertino a finalement renoncé à cette idée, sans donner d’explication officielle.
Une nouvelle approche de la collaboration
Malgré leur retrait du conseil d’administration, Microsoft et Apple maintiendront des liens étroits avec OpenAI. Les deux entreprises participeront à des réunions périodiques pour rester informées des avancées de la start-up en matière d’IA.
Les enjeux de la concurrence dans le secteur de l’IA
Cette décision soulève des questions importantes sur la concurrence dans le secteur de l’IA. Les régulateurs craignent que les investissements massifs des géants de la tech dans les start-up d’IA ne faussent la concurrence et ne limitent l’innovation.
L’avenir de l’IA reste incertain, mais une chose est sûre : les régulateurs seront de plus en plus vigilants face aux mouvements des grandes entreprises technologiques dans ce domaine stratégique.
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La Rédaction