En 2025, le Sénégal doit franchir un nouveau cap avec l’exploitation de ses gisements pétro-gaziers, notamment avec le projet offshore Yakaar-Teranga. Ce projet stratégique, estimé à six milliards de dollars, promet une production annuelle de trois millions de tonnes de gaz.
Développé conjointement par la société nationale pétrolière sénégalaise Petrosen, qui détient 10 % du projet, et la société américaine Kosmos Energy, ce projet représente un potentiel considérable avec environ 25 milliards de pieds cubes de gaz récupérable. Après avoir acquis 60 % de la participation de BP, qui s’est retiré du projet, Kosmos Energy porte ainsi son intérêt à 90 %, tandis que Petrosen conserve ses 10 % et prévoit d’augmenter ses parts. Les parties prenantes visent à court terme la conclusion d’un contrat d’amodiation.
Pour rappel, les découvertes de Yakaar-Teranga ont été faites respectivement en 2015 et 2016, avec des ressources en gaz récupérables de plus de 20 TCF (environ 560 milliards de mètres cubes).Yakaar-Teranga représente un potentiel économique important pour le Sénégal et devrait contribuer à la croissance économique du pays au cours des prochaines années. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 10,1 % en 2025.
Selon des données de GlobalData, l’exploitation du gisement gazier Yakaar-Teranga se poursuivra jusqu’à ce que le champ atteigne sa limite économique en 2055, après un pic attendu en 2029.
La première phase du projet, estimée entre 5 et 6 milliards de dollars, prévoit une production annuelle de trois millions de tonnes destinée à l’exportation. Le plan inclut également une provision de 150 millions de pieds cubes standard pour alimenter le réseau électrique national et d’autres projets domestiques.