La Société africaine de raffinage (SAR) ambitionne de multiplier par plus de trois sa capacité de raffinage, pour atteindre 5 millions de tonnes par an. Ce projet, baptisé SAR 2.0, inclut également une diversification vers la pétrochimie.
Cette annonce fait suite à des discussions avec Woodside, partenaire dans le développement des réserves de Sangomar, dont l’exploitation a débuté en juin 2024. La SAR avait déjà adapté ses installations pour traiter le brut Sangomar et augmenter sa capacité de stockage, passant de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an.
La SAR travaille en étroite collaboration avec Woodside pour établir un partenariat « gagnant-gagnant » en vue de la livraison prochaine du brut Sangomar à la raffinerie de Mbao. Ce champ pétrolifère et gazier prometteur produit actuellement 100 000 barils de pétrole par jour et dispose d’un potentiel gazier significatif.
Parallèlement, le Sénégal se prépare à exploiter d’autres ressources pétrolières et gazières, notamment le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), dont l’exécution est à 95%. Ce champ gazier devrait fournir environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel par an.
La Rédaction