Amazon s’associe à la compagnie de télécommunications Vrio pour lancer un service d’internet par satellite accessible dans sept pays d’Amérique du Sud.
En 2019, Amazon annonçait vouloir investir 10 milliards de dollars dans un projet d’internet global par satellite. Aujourd’hui, cet investissement semble plus concret : en s’associant à l’entreprise de télécommunications Vrio (qui gère la branche latino-américaine de DirecTV et Sky Brasil), Amazon s’apprête à proposer un internet plus stable à 7 pays d’Amérique du Sud. L’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Uruguay, le Pérou, l’Équateur et la Colombie sont tous concernés.
Pour rappel, en octobre dernier, Amazon avait pu envoyer ses deux premiers satellites vers l’espace dans le cadre de son projet Kuiper. Déjà à l’époque, le géant américain promettait « un haut débit rapide et abordable à des dizaines de millions de clients dans les zones non desservies et sous-exploitées« , selon les mots du vice-président en charge des appareils et services chez Amazon, Dave Limp.
L’Amérique du Sud choisie pour son accès médiocre à internet
Lucas Werthein, président de Vrio, a expliqué le choix de cette région pour le lancement du nouveau service internet d’Amazon : « environ 200 millions de personnes ont un accès médiocre, faible ou inexistant à internet dans la région » a-t-il indiqué. Le relief géographique peu propice à la mise en place d’internet et le fait que le continent rencontre des problèmes historiques lorsqu’il s’agit de faire des investissements de taille dans les infrastructures sont deux autres facteurs qui ont ensuite scellé la décision.
Aujourd’hui, ce projet devient plus concret que jamais, même s’il sera malgré tout nécessaire de patienter jusqu’à mi 2025 pour une mise en service effective. Dans les prochains mois, le projet Kupler prévoit la mise en orbite de plus de 3200 satellites en orbite basse, soit jusqu’à 2000 km d’altitude. L’objectif est clair : « offrir le même niveau d’accès au haut débit que les clients vivent dans des zones urbaines, suburbaines ou rurales » selon Bruno Henriques, vice-président du développement commercial d’Amazon.
Source : Les Numériques