Le Ghana et d’autres Pays Africains se Tournent vers le Nucléaire pour Combler les Déficits Énergétiques
Le Ghana, parmi d’autres pays africains, envisage de plus en plus l’énergie nucléaire comme solution pour pallier les déficits d’approvisionnement en électricité.
D’après Reuters, le Ghana prévoit de choisir une entreprise pour construire sa première centrale nucléaire d’ici décembre 2024. Parmi les candidats potentiels figurent le français EDF, les américains NuScale Power et Regnum Technology Group, ainsi que la China National Nuclear Corporation. En lice également, la société sud-coréenne Kepco et la russe Rosatom, selon Robert Sogbadji, directeur adjoint au ministère de l’Énergie chargé du nucléaire et des énergies alternatives. « Le cabinet approuvera le choix final. Il peut s’agir d’un seul fournisseur ou de deux pays, cela dépendra du modèle financier et des détails techniques », a-t-il précisé à Reuters le 20 mai.
Le Ghana vise à intégrer environ 1 000 MW d’électricité d’origine nucléaire à son mix énergétique d’ici 2034 pour atténuer les coupures de courant sévères. Actuellement, le pays possède une capacité installée de 5 454 MW, mais seulement environ 4 483 MW sont effectivement disponibles.
Comme le Ghana, d’autres nations africaines misent sur le nucléaire civil pour augmenter leur capacité électrique. Le Burkina Faso, l’Ouganda, et particulièrement l’Égypte, où une centrale nucléaire de 4800 MW est en construction par Rosatom, suivent cette tendance.
La Rédaction