Le dispositif mis en place par l’État pour favoriser les énergies renouvelables au Sénégal a permis de faire passer leur contribution à la production énergétique nationale de 20,63 % en 2019 à 27,35 % en 2024. L’objectif des autorités est désormais d’atteindre un taux de 40 % d’ici 2030, a annoncé mercredi Meïssa Diakhaté, directeur de cabinet du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.
« Notre pays a enrichi son portefeuille d’énergies renouvelables, ce qui a permis d’augmenter leur taux de pénétration de 20,63 % en 2019 à 27,35 % en 2024 », a indiqué M. Diakhaté lors d’un atelier sur le plan stratégique de développement (PSD) 2025-2029 de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER).
Il a rappelé que le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines poursuit ses efforts pour accroître la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, soulignant l’implication de l’ANER, de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale, du Programme d’urgence de développement communautaire et d’autres institutions publiques dans cette démarche.
Concernant l’objectif de l’atelier dédié au PSD 2025-2029 de l’ANER, il a été précisé que l’agence et son ministère de tutelle cherchent à obtenir les avis et recommandations des professionnels du secteur afin d’assurer l’adoption et la mise en œuvre du plan.
« Aujourd’hui, nous nous réunissons autour d’un document stratégique clé pour la gouvernance du secteur des énergies renouvelables », a déclaré Meïssa Diakhaté. L’objectif étant « d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables à travers un cadre innovant, dont le but est d’atteindre 40 % de leur contribution au mix énergétique d’ici 2030. »
Il a ajouté que le PSD 2025-2029 est « un outil essentiel pour une gestion efficace des structures et des partenariats visant à promouvoir et développer les énergies renouvelables. »
Ce plan vise à renforcer le cadre institutionnel et réglementaire des énergies renouvelables, à améliorer l’accès à l’énergie pour les populations, ainsi qu’à favoriser la mobilisation d’investissements dans ce secteur, selon le directeur de cabinet du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.
Dans cette dynamique, Le directeur général de l’ANER, Diouma Kobor, a souligné que le PSD résulte d’un « travail collectif impliquant toutes les parties prenantes » afin de définir une feuille de route claire et structurée qui orientera nos actions pour les cinq prochaines années.
FATOUMATA BA