Lors du conseil des ministres de ce mercredi 9 octobre, le Président de la République a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi qu’au secrétaire d’État en charge des organisations paysannes, de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale.
Conscient de l’importance de ce secteur, son Excellence a souligné « la nécessité, comme indiqué dans le Projet, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays ».
Pour rappel, au Sénégal, le secteur de l’élevage constitue un maillon essentiel tant sur le plan économique que social et culturel. La contribution de ce sous-secteur à la souveraineté alimentaire représente un véritable défi pour les nouvelles autorités, qui viennent d’annoncer des mesures importantes pour dynamiser ce secteur. Contribuant en moyenne à hauteur de 28,5 % à la valeur ajoutée du secteur primaire et de 4,3 % au Produit intérieur brut (PIB), l’élevage mérite des réformes profondes pour exploiter au mieux son potentiel.
En milieu rural, la place de l’élevage est encore plus déterminante, avec 47 % des ménages ruraux exerçant une activité d’élevage, leur permettant de disposer de protéines et d’autres nutriments d’origine animale supplémentaires, mais également de revenus plus importants, contribuant ainsi à couvrir les dépenses liées notamment à la santé et à l’éducation de leurs enfants.