Le géant chinois de l’acier, le groupe Jingye, s’engage dans un projet stratégique reliant le Nigéria, le Maroc et l’Europe, à travers un gazoduc dont le coût est estimé à 26 milliards de dollars. Cette infrastructure, prévue pour transformer la dynamique énergétique et économique de l’Afrique de l’Ouest, promet de renforcer les connexions énergétiques régionales tout en ouvrant la voie à un développement économique durable.
Le gazoduc, dont la réalisation est estimée à 26 milliards de dollars et soutenu par des institutions financières internationales telles que la Banque islamique de développement et le Fonds de l’OPEP, est perçu comme un moteur de développement énergétique et économique en Afrique de l’Ouest. Il vise notamment à améliorer l’accès au gaz naturel pour les pays africains de la côte atlantique, entre le Nigéria et le Maroc, tout en renforçant l’intégration énergétique avec l’Europe.
Il est à noter que l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) prévoit de lancer les appels d’offres pour les sections du gazoduc relevant du tracé de 1 672 kilomètres concernant le Royaume en 2025. La première phase du projet inclura le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal.
Les appels d’offres pour les sections marocaines du gazoduc sont prévus pour 2025. La première phase du projet, qui couvrira le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, promet de stimuler la croissance économique régionale, d’attirer des investissements et de soutenir une infrastructure durable dans les pays concernés.
FATOUMATA BA