Levées de fonds des start-up africaines en chute libre au premier semestre 2024
Le financement des start-up africaines a connu une baisse significative au premier semestre 2024, atteignant 780 millions de dollars, soit une diminution de 57% par rapport à la même période en 2023. Cette tendance baissière est principalement due à la concentration des investissements sur les start-up du « Big Four » (Kenya, Nigeria, Égypte et Afrique du Sud), qui ont capté 79% du total des fonds levés.
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Le premier semestre 2024 a été marqué par une baisse significative des levées de fonds des start-up africaines, avec un total de 780 millions de dollars, soit 57% de moins qu’en 2023. Cette tendance s’explique en grande partie par la concentration des investissements sur les start-up du « Big Four » (Kenya, Nigeria, Égypte et Afrique du Sud), qui ont reçu 79% du financement total.
Le Kenya arrive en tête avec 244 millions de dollars levés, suivi du Nigeria (172 millions de dollars), de l’Égypte (101 millions de dollars) et de l’Afrique du Sud (85 millions de dollars).
Les secteurs du transport/logistique, de la fintech et de l’énergie ont été les plus attractifs pour les investisseurs, représentant respectivement 28%, 24% et 17% du total des fonds levés.
Bien que le Big Four domine le paysage du financement des start-up africaines, d’autres pays montrent des signes de croissance. Le Bénin, par exemple, a levé 50 millions de dollars grâce à la start-up Spiro, tandis que le Ghana, l’Ouganda, le Maroc et le Sénégal ont également attiré des investissements.
Cette baisse des levées de fonds soulève des inquiétudes quant à la capacité des start-up africaines à accéder au financement nécessaire pour leur croissance et leur développement. Il est essentiel de diversifier les sources de financement et de soutenir les écosystèmes de start-up dans l’ensemble du continent pour assurer un développement durable et inclusif.
La Rédaction