La criminalité économique et financière, c’est quand des personnes ou des groupes commettent des actes illégaux liés à l’argent. Cela peut être la fraude, le blanchiment d’argent, la corruption ou encore des abus sur les marchés. Ces crimes causent beaucoup de problèmes à notre pays et à notre économie.
En 2025, un cabinet international appelé Secretariat International a publié un classement qui mesure le risque de criminalité économique dans 177 pays, dont le Sénégal. Ce classement donne un score à chaque pays, entre 0 et 4. Plus le score est bas, moins le pays est exposé à ces crimes. Plus il est élevé, plus le risque est grand.
Le Sénégal est dans la catégorie des « Acteurs vigilants ». Cela veut dire que notre pays fait des efforts importants pour lutter contre la criminalité économique et financière. Même s’il reste du travail à faire, le Sénégal améliore ses lois et ses contrôles pour mieux protéger son économie.
Ce classement place le Sénégal aux côtés d’autres pays africains comme les Seychelles, le Botswana, Maurice, le Cap-Vert, la Namibie, Sao Tomé-et-Principe, le Rwanda, la Tunisie, le Maroc et la Zambie. Tous ces pays travaillent activement à renforcer la lutte contre la fraude, la corruption et le blanchiment d’argent.
Être reconnu comme un pays « acteur vigilant » est une bonne nouvelle. Cela montre que le Sénégal prend au sérieux la lutte contre la criminalité économique. Quand un pays réussit à réduire ces crimes, il attire plus d’investissements, crée plus d’emplois et protège mieux ses citoyens.
Mais attention, la criminalité économique continue de progresser dans le monde. Les criminels utilisent de plus en plus la technologie pour cacher leurs activités illégales. Par exemple, ils peuvent utiliser des monnaies virtuelles ou des systèmes financiers compliqués pour blanchir de l’argent.
Le cabinet Secretariat International rappelle que les flux d’argent illégal dans le monde pourraient passer de 4500 milliards de dollars en 2024 à 6000 milliards en 2030. C’est une somme énorme qui échappe aux États et empêche le développement.
Pour le Sénégal, cela signifie qu’il faut continuer à renforcer les lois, former les agents chargés de la lutte contre la fraude, et coopérer avec d’autres pays pour mieux contrôler les mouvements d’argent.
Mame Malick Ciss